Ca balance pas mal à Paris !
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Ca balance pas mal à Paris !
McKenzie : «Je ne suis pas si nul»
Près de deux mois après son départ du Stade Français, Ewen McKenzie s'étonne encore de l'amateurisme du club parisien. Avant tout déçu, l'Australien est surtout soulagé d'avoir trouvé un nouveau club...
Ewen McKenzie est soulagé d'avoir retrouvé un nouveau club en Australie.
Ewen McKenzie restera sans doute un mystère dans les couloirs de Jean-Bouin. Débarqué en juin 2008 Porte d'Auteuil pour succéder à Fabien Galthié à la tête du Stade Français, l'Australien, avec ses méthodes contestées par tout le groupe francilien, n'est jamais parvenu à imposer son style. Remercié au soir de la 5e journée après deux échecs "dérangeants" face à Montauban à domicile (35-40) et à Biarritz (30-22), l'ex-entraîneur du Stade Français avoue sa déception dans les colonnes de L'Equipe. «J'ai l'impression d'avoir pris un couteau dans le dos. Personne ne me disait ce qui se passait en coulisse. Lorsque j'ai été officiellement remercié, Max Guazzini n'est même pas venu me parler».
L'impression d'être un second choix
Désormais à la tête des Quennsland Reds (Super 14), McKenzie est un homme «soulagé» d'avoir retrouvé un club si vite. «Quand tu te fais virer après cinq matches de Championnat, ta réputation en prend forcément un coup. En France mais aussi chez moi en Australie.» Alors qu'il n'a pas réussi à se défaire des joueurs qui ne «rentraient plus dans ses plans», l'ancien pilier des Wallabies estime que certain d'entre-eux lui ont peut-être fait payer. «Il y avait trop d'erreurs individuelles. Trois ou quatre joueurs ne se livraient pas en défense.»
Une politique choquante
«Max (Guazzini) peut recruter un joueur plutôt qu'un autre parce qu'il a un meilleur look pour son calendrier»
Mais le principal reproche d'Ewen McKenzie à l'encontre du Stade Français concerne l'amateurisme de sa gestion. «Max Guazzini ne voit que deux choses : son calendrier et le Stade de France. Il a une vision marketing qui n'est pas au service du sportif. Il peut recruter un joueur plutôt qu'un autre parce qu'il a un meilleur look pour son calendrier.» Malgré un budget conséquent de 21 millions d'euros, le XV de Jean-Bouin est selon l'Australien gangréné par des infrastructures et une philosophie «digne d'un club amateur».
L'Equipe
Bien sûr, il y a de l'aigreur et de la rancœur mais le coup des calendriers m'a bien fait marrer...
Près de deux mois après son départ du Stade Français, Ewen McKenzie s'étonne encore de l'amateurisme du club parisien. Avant tout déçu, l'Australien est surtout soulagé d'avoir trouvé un nouveau club...
Ewen McKenzie est soulagé d'avoir retrouvé un nouveau club en Australie.
Ewen McKenzie restera sans doute un mystère dans les couloirs de Jean-Bouin. Débarqué en juin 2008 Porte d'Auteuil pour succéder à Fabien Galthié à la tête du Stade Français, l'Australien, avec ses méthodes contestées par tout le groupe francilien, n'est jamais parvenu à imposer son style. Remercié au soir de la 5e journée après deux échecs "dérangeants" face à Montauban à domicile (35-40) et à Biarritz (30-22), l'ex-entraîneur du Stade Français avoue sa déception dans les colonnes de L'Equipe. «J'ai l'impression d'avoir pris un couteau dans le dos. Personne ne me disait ce qui se passait en coulisse. Lorsque j'ai été officiellement remercié, Max Guazzini n'est même pas venu me parler».
L'impression d'être un second choix
Désormais à la tête des Quennsland Reds (Super 14), McKenzie est un homme «soulagé» d'avoir retrouvé un club si vite. «Quand tu te fais virer après cinq matches de Championnat, ta réputation en prend forcément un coup. En France mais aussi chez moi en Australie.» Alors qu'il n'a pas réussi à se défaire des joueurs qui ne «rentraient plus dans ses plans», l'ancien pilier des Wallabies estime que certain d'entre-eux lui ont peut-être fait payer. «Il y avait trop d'erreurs individuelles. Trois ou quatre joueurs ne se livraient pas en défense.»
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Bien sûr, il y a de l'aigreur et de la rancœur mais le coup des calendriers m'a bien fait marrer...
Rico- Vétéran
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Date d'inscription : 17/07/2009
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