Le centre de formation du BOPB

Au total 28 centres de formation agréés ont fait l’objet d’une évaluation qualitative de leur fonctionnement sur la saison 2008-2009 par la commission formation FFR/LNR.

L’évaluation réalisée pour la huitième saison s’est effectuée sur la base d’une série de critères prenant en compte les infrastructures du centre, l’organisation de la formation sportive et du suivi médical, l’organisation de la formation scolaire, universitaire et professionnelle, l’efficacité du centre sur le plan sportif et sur le plan des résultats scolaires.

Le BO se positionne par la politique de son président Serge Blanco. En recrutant Mathieu Rourre, ancien joueur biarrot et ancien entraineur du pôle national de Marcoussis comme directeur du Centre de formartion, il a fait un choix fort et déterminé. Le positionnement du centre de formation et du staff professionnel, en impliquant les joueurs aux entrainements et leurs participations aux matchs professionnels, est une volonté d'application de ce projet de club.

Après seulement une année, la nouvelle équipe du Centre de formation voit ses efforts récompensés en accédant à la catégorie 2, une satisfaction aussi pour l’ensemble du club.

Le centre de formation vise à la réussite du double-projet du stagiaire, à savoir la qualification sportive mais aussi scolaire. Les principales évolutions du centre se trouvent essentiellement dans l’efficacité du centre sur le plan sportif et sur les
résultats scolaires. Les résultats dans les deux domaines ont été multipliés chacun par 2,5.

Il faut noter également que selon le cahier des charges, le nombre de points attribués sur l’organisation de la formation sportive et du suivi médical, autre critère de l’évaluation, atteint la catégorie 1 (les 3 autres critères étant en catégorie 2). Une performance qui souligne le recrutement pertinent et la bonne formation biarrote.

Bopb.com

Bravo au club, et à tous ceux qui bossent dans l'ombre pour ce centre de formation.
Félicitation au très bon travail de Mathieu Rourre qui fait progresser individuellement et collectivement ce groupe.
C'est bien de ne pas négliger le côté scolaire car tous ne réussiront pas à percer à haut niveau.
A l'image de l'usap, esperons voir éclore en pro de plus en plus de jeunes du cdf.
Faut continuer aussi à developper la formation chez les plus jeunes aussi.

Faut continuer, pour viser la catégorie 1 l'an prochain, tout en faisant aussi pro

Très bonne nouvelle (décidément en ce moment... ), dûe à du bon boulot effectivement. Bravo le BO, que cela serve pour la motivation de l'équipe Pro !

http://www.bo-pb.com/index.php/club/bo-omnisports/diaporama/9527

Sympa de voir des photos des matchs des juniors

BEL ARTICLE !

Le BO rempli d'espoirs
À contre-courant de plusieurs clubs du Top 14, le BO s'appuie sur son centre de formation, dirigé par Mathieu Rourre, pour garnir les rangs de son équipe.

Benoît Guyot, entré en deuxième période face à l'Ulster, s'est montré conquérant.

C'est devenu une évidence au fur et à mesure que les feuilles de matches s'accumulent, depuis l'intersaison 2008-2009. Le BO compte fortement sur les jeunes issus de son centre, que ce soit en Coupe d'Europe ou en championnat. À l'heure où certains clubs du Top 14 construisent un groupe à coup de millions, le BO s'appuie sur sa formation.

« La politique des jeunes a été revue il y a deux ans, avec la venue de Mathieu Rourre pour prendre la direction du centre de formation souligne l'entraîneur des avants, Jean-Michel Gonzalez. Il a fait venir des joueurs de qualité. Quand je suis arrivé en novembre 2008, on s'est mis d'accord pour intégrer des jeunes afin de les évaluer. Ils ont démontré qu'ils pouvaient jouer avec nous, proposant des qualités rugbystiques, physiques et mentales de haut niveau. On les a intégrés petit à petit avec l'équipe pro et on en voit toujours qui sortent ! ».


Jean-Michel Gonzalez, patron des destinés du pack, a pu voir éclore des talents comme Wenceslas Lauret. Peut-être le plus bel exemple, puisque passé en six mois des parties anonymes du championnat espoir au Quinze de France, via une finale de Coupe d'Europe. Mais si Lauret est le premier à avoir tutoyé le sommet, une dizaine de ses jeunes coéquipiers enfilent régulièrement le bleu de chauffe dans les sélections France Universitaire, moins de 19 ans ou moins de 20 ans. Et depuis le début de cette saison, neuf joueurs issus du centre, nés entre 88 et 91 ont déjà participé à plusieurs rencontres du BO. Charles Gimenez, Raphaël Lakafia (1 essai) ou Jean-Pascal Barraque (1 essai) font partie des joueurs les plus utilisés.

À l'origine de ces résultats, Mathieu Rourre, et son staff, Martin Gaïtan, Manu Plaza et Pierre Novion. Mathieu Rourre, 38 ans, né à Saint-Jean-de-Luz, a effectué un retour aux sources en prenant la direction du centre il y a deux ans.

L'importance du scolaire
Joueur formé à l'école BO, pour qui il joua en équipe première de 1991 à 1995, Rourre s'est exilé à Paris, dans le cadre d'un projet professionnel lié au rugby. Arrière-ailier au PUC, puis 5 ans au Racing, Mathieu Rourre, brevet d'état en poche, a aussi été conseiller technique en île de France, puis entraîneur national à Marcoussis entre 2002 et 2008, au chevet des moins de 19 ans et du pole France.

En 2007-2008, il est sollicité par Serge Blanco, désireux de lancer cette politique de jeune. « Le projet du club, mon club, a motivé mon retour, j'ai foncé. Avec Serge, on a posé les cadres, on s'est fixé nos objectifs. ».

Dans la méthode Rourre - celle qui a réellement transformé le centre du BO en vivier exceptionnel -, si les objectifs sportifs sont très importants, le scolaire, le médical et l'humain sont primordiaux. « Mon concept : travaille individuellement pour le collectif et le collectif te le renverra », dit-il. Craint et respecté par ses jeunes, il n'hésite pas à recadrer, mais aussi à protéger. Charles Gimenez, espoir devenu jeune pro, souligne : « Mathieu Rourre, c'est quelqu'un de très important, qui connaît vraiment bien son métier et qui fait progresser les jeunes. Quand j'ai traversé un moment difficile l'année dernière, il m'a remis dans le droit chemin. Il est franc, il dit les choses. Au début ça ne fait pas trop plaisir de les entendre, puis deux mois après, on se rend compte qu'il avait raison ». Rourre, qui explique « ne jamais recruter un joueur sans l'avoir vu », qui insiste pour « que les joueurs aient autre chose que le rugby », est pointilleux sur le scolaire : « l'an dernier 9 joueurs étaient en année diplômante, on a eu 9 réussites. Elles vont du CAP de boucher d'Ayestaran à la Licence 3 d'analyse économique de Benoît Guyot. »

Wenceslas Lauret, toujours espoir et qui devrait s'engager lui aussi pour un contrat pro avec le BO, poursuit lui un BTS économie de la construction. Il est apte pour samedi. « Faire joueur ces jeunes, c'est prendre un petit risque, mais il est calculé, et contrôlé, parce que si on les aligne, c'est que l'on sait qu'ils ont la valeur pour jouer avec nous » confirme Jean-Michel Gonzalez.Top14 · Sports · rugby · Biarritz Olympique

journal Sud Ouest

ET c'est pas fini.......................Voilà qui fait plaisir,le club avance,se structure pour les jeunes

L'opérateur Orange et l'ABS partenaires
L'accord signé ce matin ouvre la porte de stages et CDD aux espoirs du BO.

Gérard Krebs, directeur régional d'Orange Aquitaine et Claude Charbonnier, président de l'Académie Basque du Sport (ABS), signeront ce matin une convention de partenariat, dans les locaux de l'ABS à Aguilera, en présence de Serge Blanco, président du Biarritz Olympique Pays basque, Mathieu Rourre, directeur du Centre de formation du BO ainsi que les deux premiers stagiaires accueillis par Orange le troisième ligne Raphaël Lakafia et le seconde ligne espoir Mathias Marie.

Cette première coopération entre l'ABS et un partenaire privé doit permettre à ces deux stagiaires du centre de formation du Biarritz Olympique, inscrits en BTS management des unités commerciales (BTS MUC) d'intégrer les services d'Orange. Raphaël Lakafia aura un rôle d'animateur commercial junior au sein du service d'assistance technique client Orange à Anglet jusqu'au 30 mai 2011. Mathias intégrera, quant à lui la boutique Orange du centre commercial BAB2 début 2011 pour une durée de cinq semaines avec comme mission l'animation d'actions commerciales. D'autres stages pourront être mis en place ultérieurement entre l'opérateur téléphonique et l'ABS.



Biarritz Olympique · Sports · rugby

Sacré Archi, toujours à l'affût de nouvelles sur le développement de nos structures.

O combien, je suis heureux d'apprendre qu'on continue à travailler ... dans l'intelligence.

Quoi de plus satisfaisant que de baser notre projet de formation sur un projet de vie professionnelle pour nos jeunes.

C'est intelligent parce que le sport pro est nase dans ce créneau en général et c'est intelligent parce que, en tant que parent, si j'avais un fils prometteur en rugby, je préfèrerais l'envoyer dans un club de bon niveau qui le prépare à l'après plutôt que de lui faire prendre de suite les pépettes chez un gros club pour qu'il explose en plein vol.

Un jour, je m'en remettrai, mais encore une fois, je comprends pas qu'on l'ai pas fait avant, parce que c'était évident déjà il y a cinq ans qu'on ne pourrait pas suivre Clermont, Toulouse, Paris et bientôt Lyon au niveau budget...

Et je vais pas encore taper sur Serge, mais lui même disait il y a encore peu que les jeunes, on s'en foutait car on avait les pépettes.

Je suis content qu'il ait changé d'avis (ce qui est un bon signe) car on récolte aujourd'hui les premiers fruits de ce changement fondamental de stratégie de gestion du club.

Pour prendre un exemple simple : qu'est ce qu'il va dire Faure, si on lui dit qu'on le reprend mais avec le même salaire alors que Lakafia est en train de lui prendre le job...
Il dira qu'il accepte ou il dira qu'il s'en va, ce qui est relativement peu grave car le jeune est déjà aussi performant que lui.
Si le jeune s'en va parce que Toulouse est sur le coup est bien, on touche une indemnité de formation.

Cette politique est la meilleure parce qu'elle est saine humainement et parce qu'elle est saine financièrement parlant.

Dire qu'on a foutu du pognon à des Masi, Dellape, qui nous ont rien amené et dont le quart des émoluments aurait réussi à initier le projet... Là, j'avoue, et je le répète, j'ai un peu les boules en y pensant...

J'apprécie vraiment cette nouvelle manière de faire du BO, que nous étions nombreux à réclamer. Tout est bonus dans cette structure: voir l'exemple de Lauret, rappelé ici. Tu sors un jeune qui gagne sa place en club, qui finit en EDF. Tu peux lui proposer un 1er contrat pro qui ne ruinera pas la budget du club et permet au jeune de travailler serein pendant quelques années. Et encourage les petits copains tout en forçant les pros de longue date à se donner, sous peine de cirer le banc...
D'un côté, tu peux, de temps en temps, avec un budget mois gourmand en salaire, "faire un coup" en recrutant un nom, qui assurera, outre le poste qu'il occupe, le côté "show" auprès des supporters et des médias ou reconduire les contrats de cadre qui en valent la peine (comme cette année ou l'année dernière, Imanol, Zee, etc...)
Aurait-on pu sans le centre de formation ?
Bravo Serge et grand bravo à Matthieu Rourre qui visiblement dirige ce centre d'une main de maître !

C'est exactement çà ; c'est tout bénéf.

Et on parle même pas de la "revitalisation" psychologique qu'amènent ces jeunes dans l'équipe, non seulement en terme de concurrence, mais aussi en terme d'insouciance, de joie de vivre etc etc ...

Retrouver chaque matin au boulot une ambiance dynamisante, c'est pas rien.

Et la "jeunesse" est toujours attachante et vivifiante ne serait ce qu'en nous rappelant nos erreurs et nos errements passés.

On va pas bercer dans l'angélisme.

Le monde est dur y compris dans le sport pro ... mais il l'est moins avec le sourire.

Exact. Et si on peut offrir aux jeunes du Sud-Ouest, une seconde pépinière, après Toulouse, c'est encore ça de pris !
L'idée de leur faire passer des diplômes est intelligent car le travail pour les études émule le travail pour le sport, forge un mental et une volonté qui entraîne tout le groupe...
Que nous ne l'avons pas fait avant ? Enfin, au moins, ça y est, c'est parti et les vendanges commencent...

je sais que les guéguerres BAB dans lesquelles je suis né ne t'intéresse pas Rico mais ce qui m'étonne aussi, c'est que l'Aviron qui est un club traditionnellement formateur (sportivement parlant), qui dispose de leviers et de moyens plus importants que les nôtres, n'est pas mieux bougé sur ce créneau.

Ce qui me fait penser qu'eux aussi ont été aveuglés par les pépettes pour rattrapper le décalage sportif avec le BOPB le plus rapidement possible.

Du coup, ils ont d'après moi momentanément (ils vont pas tardé à "réagir" c'est sûr) raté un créneau qui leur tendait les bras d'être le club référence en terme de formation professionnelle dans le coin.

Il faut dire aussi, je le pense vraiment, que FS n'est pas un vrai avironnard, au sens qu'il n'a pas cette fibre particulière que peuvent avoir tous les gens qui se rattachent à ce club (et notamment cet attachement aux jeunes qui n'est pas la moindre des composantes de l'aficionado de l'aviron) sinon comment aurait -il pu faire un bout de chemin avec notre club il y a dix ans...

A toutes fins utiles, je me permets de rappeler aux "ignorants" de ce forum que la première école de rugby a été créée à Biarritz.




Parmi les effets positifs du jeunisme de l'équipe pro, j'ai oublié de parler du supporter lamda qui s'identifiera davantage à une équipe qui fournit sa propre voletaille qu'a une autre qui fait venir des poulets de grains d'autres terroirs (cf Munster-Toulon de ce week-end soit 13 millions d'euros de budget contre 20 pour Toulon)...

Perso, je finirai par conclure que la formation pour notre club n'est pas une option mais une absolue nécessité sauf à ce que le Père Kampf fasse du bo son légataire universel ....

Longue vie à lui en attendant....

Je me suis fait la même réflexion concernant l'AB, Pétricot. Je pense qu'ils ont fait la même erreur que le BO, le "tout-pognon"... Je pense aussi qu'ils vont combler le retard et ce qui fera la différence, c'est l'équipe leader et les contrats pro en pro-messe...

Le BO doit bonifier son avance et ses structures, ce qu'elle fait d'ailleurs, en signant des contrats de partenariat et en développant à vitesse grand V son centre de formation, en y puisant régulièrement...

Quant au guéguerre du BAB, je les connais depuis que je suis gosse, mais depuis cette année j'ai l'impression que le professionnalisme commence à lisser tout ça. Le dernier derby et ses habituelles vannes éculées m'ont semblé plus calme... On verra... De toute façon, je pense que dans la décennie qui vient, le rugby sur la Côte risque de changer... Mais c'est un autre débat....

Rico a écrit:Exact. Et si on peut offrir aux jeunes du Sud-Ouest, une seconde pépinière, après Toulouse, c'est encore ça de pris !
L'idée de leur faire passer des diplômes est intelligent car le travail pour les études émule le travail pour le sport, forge un mental et une volonté qui entraîne tout le groupe...
Que nous ne l'avons pas fait avant ? Enfin, au moins, ça y est, c'est parti et les vendanges commencent...

Et pis un temps ils voulaient leur apprendre la langue anglaise... et le fran_çais pour les étrangers.
D'ailleurs, Martin m'avait approché pour faire prof... mais plus rien. Dur de prendre un RDV.